Parce que c’est quand même plus sympa de discuter autour d’un bon verre de vin, d’une bonne pinte de bière ou même d’un Perrier citron, notre journaliste Quentin Scavardo part à la rencontre des décideurs de la région pour mener ses interviews à l’heure de l’afterwork. Pour ce premier numéro, Frédéric Petitjean, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) du Doubs et fondateur de la société FCNET, lui a donné rendez-vous dans son fief à Besançon. Santé !
Frédéric Petitjean président de la CPME 25 a bu : un Arbois (chardonnay et savagnin) 2017.
Le journaliste Quentin Scavardo a bu : la même chose garçon !
Où : au Clemenceau à Besançon.
Vous nous avez donné rendez-vous au Clemenceau à Besançon. Pourquoi ce lieu ?
C’est une relation de longue date avec le Clemenceau. Beaucoup de chefs d’entreprise se retrouvent ici le midi et après le boulot. Comme mon entreprise Franche-Comté Net était implantée à côté, c’était souvent notre QG pour des repas d’affaires ou des déjeuners avec des collaborateurs.
Il y a un adage qui dit : « Dis-moi ce que tu bois, je te dirai qui tu es ». Un chardonnay-savagnin, ça dit quoi de vous ?
Pas grand-chose (rires) ! Peut-être mon côté jurassien qui ressort. J’avoue que, d’habitude, je prends toujours un demi. Comme je suis souvent sollicité pour prendre un verre pour parler affaires, et comme je fais aussi beaucoup de sport, j’essaie d’éviter les boissons trop alcoolisées.
Vous êtes un grand sportif ?
Le sport a une place primordiale dans ma vie. J’ai même tendance à dire que ça passe avant mes rendez-vous dans mon agenda. J’aime beaucoup les sports de montagne, le ski alpin, l’escalade, le trail, le vélo. Et il faut dire qu’on est plutôt gâtés à Besançon niveau paysage et parcours pour faire du footing. C’est un magnifique terrain de jeu pour qui aime la nature.
Donc vous ne vous arrêtez jamais en fait ?
C’est vrai que mon agenda est plutôt bien rempli.
Décideur… Ça vous évoque quoi ?
Prendre des décisions, c’est toute la vie d’un chef d’entreprise. Chaque seconde est un arbitrage. Quelle décision je vais prendre pour optimiser mes résultats et la vie de mes employés ? C’est ça la question. Alors c’est vrai que c’est une grosse charge mentale, mais c’est aussi très stimulant. Comme pour la course à pied, le plus important n’est pas vraiment le résultat, mais plutôt le chemin parcouru, les montées et aussi les chutes.
Pour vous, c’est quoi les valeurs de la CPME 25 ?
Il y en a trois grandes selon moi. D’abord, il faut penser la CPME comme un lieu pour se ressourcer. Une seconde maison où l’on accueille tout le monde et où tout le monde s’entraide avec bienveillance. Ensuite, il y a une valeur d’investissement : tout le monde peut s’engager s’il le souhaite. Enfin, c’est aussi participer activement à la vie de la démocratie, à la vie sociale et économique du département. Tout cela se fait dans une ambiance très familiale. C’est simple, chez nous, tout le monde se tutoie.
On se tutoie alors ?
Bien sûr !
Entre nous, deux ans de Covid, la guerre en Ukraine maintenant… Les PME en ont pris plein la tête. Est-ce que les mesures d’accompagnement du gouvernement ont été suffisantes ?
Oui, dans l’ensemble, on trouve que le gouvernement a bien joué le jeu avec le « quoi qu’il en coûte ». Au début, on a fait remonter les différents trous dans la raquette et on a eu des réponses de sa part. De notre côté, on essaie d’aider au mieux les PME pour négocier avec les banques, soutenir psychologiquement leurs dirigeants. On essaie de tout faire pour rendre plus facile le fait d’entreprendre, tout simplement.
On dit souvent que Paris n’est pas la France ; que Besançon n’est pas le Doubs. Comment fédérer des adhérents hors de Besançon ?
C’est un enjeu majeur. Ici, il y a trois grands pôles : Besançon, Pontarlier et Montbéliard. L’idée est d’avoir un représentant local dans chacun de ces pôles pour y organiser des événements. L’objectif, c’est que personne ne se sente oublié.
Bon, assez parlé travail ! Un afterwork réussi, c’est quoi pour toi ?
Un afterwork réussi, c’est quand on rencontre des nouvelles personnes. L’entre-soi, ce n’est jamais très bon. C’est toujours bien de découvrir de nouvelles têtes.
Et dans une vie parallèle, tu aurais exercé quel métier ?
Sûrement guide de haute montagne. Pour le plein air, pour le plaisir de faire découvrir, pour les paysages… Mais finalement, entre guide et président de la CPME 25, l’objectif reste le même : gravir des montagnes.
« Besançon est un magnifique terrain de jeu pour qui aime la nature ».
Pour plus d’informations : cpme25.fr