Les hôtels des ventes Sadde et leurs commissaires-priseurs ont, plus que quiconque, l’habitude du mobilier d’art, des pièces de joaillerie et des œuvres picturales renommées. Les ventes de prestige font la fierté de cette maison familiale créée en 1908, dont le directeur, Christophe Sadde, porte un regard singulier sur son activité. Désormais présente à Lyon et à Chaumont, cette maison dijonnaise voit dans les ventes aux enchères qu’elle propose un moyen de rendre accessible le luxe ou le matériel professionnel au plus grand nombre.
« Ce matin, nous avons proposé à la vente une toile de maître après une télévision dernière génération et une collection de sacs à main de luxe », s’amuse Christophe Sadde, que nous retrouvons dans son hôtel des ventes, à deux pas de la place du 30 Octobre, à Dijon. Au 13 rue Paul-Cabet, les ventes se succèdent mais ne se ressemblent pas. Les objets mis aux enchères ont tous une histoire, et c’est toujours plus ou moins facilement que l’on s’est détaché d’eux. Aujourd’hui, les enchérisseurs présents dans la salle des ventes se consolent : le malheur des uns va faire le bonheur des autres.
Une aubaine pour les professionnels et les amateurs de biens d’exception.
S’ils n’ont pas succombé à une pièce rare, ceux qui remporteront les enchères auront au moins l’assurance d’avoir fait une bonne affaire. Car ce n’est pas partout qu’on peut bénéficier d’une expertise, celle des commissaires-priseurs, expertise portant sur la qualité des objets comme sur leur prix. Pour l’un des enchérisseurs, « acheter en salle des ventes, c’est s’assurer de tarifs quadrillés, loin des lubies de certains vendeurs en ligne ». Pour un autre, c’est « se donner les moyens d’acheter d’occasion avec la sécurité d’une expertise ». Dans tous les cas, il semble que le calcul soit le bon. Dans les hôtels des ventes Sadde, les professionnels sont également les bienvenus. Lorsqu’une liquidation d’entreprise a lieu, il peut être proposé en salle des ventes du matériel professionnel, en quantité parfois importante. Souvent de bonne qualité et durable, le matériel professionnel séduit aussi bien souvent certains particuliers soucieux de se fournir en équipement haut-de-gamme.
Des prix attractifs pour démocratiser la qualité.
« Les enchères sont un moyen de proposer à chacun des produits que certains particuliers et professionnels ne pourraient bien souvent pas s’offrir neufs, souligne Christophe Sadde. Récemment, sur du matériel de boulangerie qui n’avait que très peu servi, on avait déjà 20 % de décote. » Avec une décote moyenne par rapport au prix du neuf de 50 à 60 %, les bonnes affaires sont légion dans une salle des ventes. En proposant, pour du matériel de bonne qualité ou des biens de luxe, des prix accessibles grâce à la seconde main, les hôtels des ventes Sadde permettent à leurs acheteurs de monter en gamme sans difficulté. Quant aux honoraires des commissaires-priseurs, ils peuvent être, pour ce qui est de la part retenue au vendeur, négociés avec les clients lorsqu’il s’agit de ventes dites « volontaires ». En revanche, lorsqu’il s’agit de biens en liquidation, les commissaires-priseurs retrouvent leur rôle de commissaires de justice désignés par le tribunal de commerce ou le tribunal judiciaire : « Dans ce cas, nos frais sont réglementés et se conforment à la loi, précise Christophe Sadde, mais, lorsque le vendeur et l’acquéreur y sont assujettis, la TVA, elle, est récupérable ». Dans un contexte économique marqué par l’inflation, il ne fait aucun doute que la seconde main a de beaux jours devant elle. Particuliers comme professionnels trouveront à coup sûr leur compte en salle des ventes. L’occasion, peut-être, de s’offrir du luxe à petit prix.
Hôtel des ventes Sadde – 13 rue Paul-Cabet à Dijon / sadde.fr / Tél. 03 80 68 46 80