Didier Contrepoids – Prieur Sports – De l’âme et des lames
Didier Contrepois n’a jamais fait les choses à moitié. Escrimeur dans l’âme, entrepreneur dans le geste, il a su croiser ses deux passions avec une précision qui force l’admiration. Quand en 2014, l’historique maison Prieur — institution fondée en 1788 — vacille, ce n’est pas un simple rachat qu’il envisage. Pour cet homme habité par l’art de la lame, il s’agit avant tout d’un acte de foi. Président de l’ASPTT Dijon Escrime et de l’UIMM à l’époque, il refuse de voir disparaître un fleuron du savoir-faire français. « Pour l’escrimeur que je suis, voir s’éteindre cette marque emblématique était impensable », confie-t-il avec gravité. Didier Contrepois, ancien cadre dans l’industrie automobile puis à la tête de l’entreprise STI à Genlis, orchestre alors une renaissance. Sous sa houlette, Prieur déménage de Montceau-les-Mines à Genlis, redresse la tête et affûte ses ambitions. L’entreprise ne se contente plus de survivre : elle vise les sommets mondiaux. Et la France, déjà maître de la lame, compte bien devenir leader du marché international de l’escrime, avec un pied solidement planté au Texas. En ouvrant une filiale à Austin, Prieur s’élance vers les États-Unis, armée de ce qui fait sa réputation : l’excellence technique et l’élégance intemporelle. Aujourd’hui, Didier Contrepois a pris sa retraite, mais son empreinte reste inscrite dans le métal des lames et dans l’histoire de l’entreprise.
MM’BOX – L’audace en boîte
À 16 ans, beaucoup rêvent de savoir dribbler comme Mbappé. Paul Viggiano, Arthur Wessels et Ayden Mehdi, eux, ont choisi un autre terrain : celui de l’entrepreneuriat. Amis depuis la maternelle, habités par la passion du football et le sens du collectif, ils ont donné naissance il y a un an à MM’Box, un concept original de maillots mystères, directement inspiré des tendances venues des États-Unis. L’idée ? Simple mais redoutablement efficace : une boîte, un maillot, une surprise. L’acheteur choisit la box qui reflète sa passion pour le football, puis découvre un maillot soigneusement sélectionné, qu’il s’agisse d’un club de légende, d’une équipe nationale ou d’un événement unique. Derrière cette idée ludique se cache une stratégie rodée : « Nous achetons en gros, ce qui nous permet de proposer des prix imbattables », confient les trois associés, tout en ajoutant qu’ils sont déjà en contact avec des grandes marques. Du côté de ces trois jeunes, l’âge n’est pas un obstacle. « Nos parents nous ont transmis la fibre entrepreneuriale. Et puis, le collectif fait notre force », expliquent-ils avec une maturité désarmante. Leur investissement personnel, tant financier qu’émotionnel, a porté ses fruits, et ils sont aujourd’hui la fierté de L’audace d’entreprendre, prouvant que la jeunesse a toute sa place dans le monde du business.
Alessandra Sublet – Sortir de sa zone de confort
Après plus de 20 ans à l’antenne à incarner les émissions les plus en vue sur de nombreuses chaînes télé et radio, Alessandra Sublet a appris à gérer les situations les plus surprenantes et incongrues. Intervenante lors de L’audace d’entreprendre, elle s’est livrée sur sa récente reconversion audacieuse.
Décideur. Il y a quelques années, vous avez décidé de quitter le petit écran. Pourquoi ce choix « audacieux » ?
Alessandra Sublet. Pour aller me challenger sur d’autres projets. L’audace, c’est aussi ne pas rester dans sa zone de confort !
Le premier nom de votre seule-en-scène est « Tous les risques n’auront pas la saveur du succès ». Pourquoi ce nom ?
C’est justement en résonance au fait que nous ne pouvons pas avancer sans échec. Entreprendre, ce n’est pas forcément être à la tête d’une grande entreprise. Entreprendre, c’est donner à tous, quel que soit le projet, petit ou grand. Il faut juste de l’envie et du travail.
Qu’avez-vous à dire aux chefs d’entreprise et entrepreneurs côte-d’oriens ?
Oser entreprendre, c’est se donner une chance de s’épanouir, de se connaître et de se dépasser. On n’imagine pas ce dont on est capable tant que l’on n’ose pas. Foncez : le mouvement crée la chance !