La capitale ducale est devenue une place forte du piano. Créé en 2019 par Catherine Namura, musicienne formée au Conservatoire de Dijon, « Chouette, du piano ! » est attendu chaque année. Moment fort de la vie culturelle dijonnaise, le festival réunit les plus grands pianistes, séduits par le patrimoine bourguignon. Sa créatrice recherche des mécènes locaux supplémentaires afin de passer à l’étape supérieure.
Ayant passé le cap décisif des cinq années d’existence, « Chouette, du piano ! » s’est définitivement imposé à Dijon comme l’un des festivals incontournables de l’univers du piano.
Un rendez-vous devenu incontournable
La manifestation culturelle créée par la musicienne Catherine Namura, formée au piano et à l’alto au Conservatoire de Dijon, attire chaque année les plus grands pianistes de l’hexagone. Nicolas Stavy, François-René Duchâble, Roger Muraro, Nathanaël Gouin, Hervé Billaut ; et plus récemment, Philippe Cassard, Thierry Rosbach et Caroline Sageman, ont joué leur plus beau récital au Couvent des Cordeliers, vieille bâtisse du XIIIe siècle où se faisaient autrefois inhumer les grandes personnalités locales, désormais inscrit au titre des monuments historiques depuis 1946.
Du baroque à l’impressionnisme français, en passant par l’école classique viennoise et le romantisme allemand, les sonorités du piano se mêlent à la beauté des lieux pour créer un moment unique, aussi bien pour les spectateurs que les interprètes.
Après le succès de la dernière édition organisée les samedi 23 et dimanche 24 novembre 2024, auprès des différents publics, dijonnais et habitués, mais aussi des touristes, Catherine Namura ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et pense déjà aux prochaines années.
Valoriser la destination Bourgogne
L’objectif : continuer à développer le festival au sein de la capitale ducale, forte de ses infrastructures artistiques, en trouvant des mécènes supplémentaires. « Chouette, du piano ! n’est pas seulement une manifestation musicale, elle met également en valeur la région et son patrimoine. Riche de son histoire et de ses savoir-faire, la Bourgogne est une marque suffisamment forte pour séduire les pianistes et les publics », observe la créatrice de l’événement qui souhaite davantage de synergies locales.
La prochaine étape du festival ? Allonger la durée de programmation et, pourquoi pas un jour, investir le vieux théâtre municipal.
Texte : Pierre Bruynooghe
Crédit photo : Franck Putigny, photographe